Végétalien Lewis Hamilton : quand a-t-il adopté ce régime alimentaire ?

On pourrait croire que la vitesse, la puissance et l’endurance ne se nourrissent que de viande rouge et de protéines animales. Lewis Hamilton prouve que la réalité peut prendre une autre trajectoire : la sienne.

Lewis Hamilton et le végétalisme : un choix de vie assumé

Sur le bitume comme sur Instagram, Lewis Hamilton affiche sans détour son mode de vie vegan. Le septuple champion du monde de Formule 1 n’a pas attendu que le sujet devienne tendance pour modifier radicalement son alimentation. En 2017, il opte pour un régime végétalien et bouleverse, par ricochet, les habitudes de son entourage, y compris lors des repas d’équipe.

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Pour Hamilton, il ne s’agit pas simplement de remplir son assiette autrement. Sa démarche s’enracine dans une volonté d’aligner ses convictions avec ses actes, structurée autour de trois axes fondamentaux :

  • performance
  • bien-être animal
  • réduction de son empreinte carbone

« J’ai réalisé qu’on peut être performant sans produits d’origine animale », confiait-il lors d’un entretien. Cette réflexion s’est propagée à l’ensemble de ses habitudes : vêtements sans cuir, accessoires cruelty-free, et implication dans des initiatives éthiques.

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La mutation vers un régime vegan ne doit rien à la lubie d’un champion. Lewis Hamilton s’est entouré d’une équipe de professionnels, nutritionnistes, chefs, préparateurs physiques, pour ajuster sa diète végétalienne à l’intensité du sport automobile. Aucun compromis avec les produits d’origine animale, ni dans les protéines, ni dans les compléments alimentaires.

Voici quelques principes qui guident sa routine quotidienne :

  • Alimentation végétale conçue pour maximiser la récupération musculaire
  • Engagement clair pour le veganisme sur ses réseaux
  • Action concrète pour limiter l’empreinte carbone du secteur automobile

Saison après saison, Hamilton ne transige pas : il reste fidèle à ce mode de vie vegan. Dans un univers où la tradition carnée s’accroche, il impose une nouvelle donne, sans jamais baisser la garde.

Quand et pourquoi le champion a-t-il adopté un régime végan ?

L’histoire est datée : à l’automne 2017, Lewis Hamilton bascule vers un régime vegan. Ce tournant résulte d’une réflexion profonde. Depuis plusieurs mois déjà, il remet en question son alimentation, et s’interroge sur le lien entre produits d’origine animale, santé et performance sur les circuits. Un déclic s’opère au visionnage de plusieurs documentaires sur le bien-être animal et l’impact du changement climatique, notamment « What the Health ». L’évidence s’impose.

Hamilton va au-delà d’un simple ajustement. Il s’ancre dans une conviction solide, mêlant protection animale et recherche d’une santé optimale. Il partage ses raisons publiquement, évoquant la nécessité de « réduire la souffrance animale » et de « préserver la planète ». L’exigence sportive n’est jamais loin : il voit dans le régime alimentaire basé sur les plantes un moyen de booster sa récupération et son énergie dans l’habitacle.

Voici les moteurs concrets qui ont guidé sa transition :

  • Rejet des produits d’origine animale pour des motifs éthiques
  • Détermination à adopter un mode de vie en phase avec ses valeurs écologiques
  • Résultats mesurables du régime vegan sur la récupération physique

Le parcours du champion britannique s’intègre dans une lame de fond où le régime végétalien dépasse la sphère sportive. Hamilton, pionnier revendiqué, relie son mode de vie à un engagement global, qui s’étire bien au-delà des circuits.

À quoi ressemble l’alimentation quotidienne d’un pilote de F1 végétalien ?

Oubliez le mythe du steak géant et des montagnes de pâtes : la journée alimentaire de Lewis Hamilton, c’est la précision au service de la performance. Le matin, il débute souvent avec un bol d’avoine, agrémenté de fruits rouges, graines de chia, et lait végétal. Les protéines végétales sont là dès le réveil, via du beurre de cacahuète ou des poudres à base de pois.

Au déjeuner, le pilote privilégie les légumineuses : lentilles, pois chiches, haricots noirs, associés à du riz complet ou du quinoa. Les légumes s’invitent généreusement, crus ou cuits, relevés d’épices. Les bons gras occupent aussi le terrain : avocat, huile d’olive, noix variées. Aucun produit laitier, pas la moindre trace de produit d’origine animale. Quant aux encas, ils misent sur les fruits frais, les barres énergétiques à base de dattes ou d’amandes, parfois quelques graines.

Le soir, Hamilton opte souvent pour des légumes rôtis, de la patate douce, du tofu grillé ou un curry de pois chiches. La récupération n’est pas oubliée : smoothies protéinés, boissons enrichies en électrolytes sont de la partie. L’apport en fer, vitamine B12 ou oméga-3 fait l’objet d’une surveillance étroite par ses nutritionnistes.

Chaque repas témoigne d’une recherche de diversité et de plaisir. Pour Hamilton, l’alimentation végétalienne n’a rien d’une restriction : elle devient au contraire le carburant idéal pour repousser les limites, sans jamais sacrifier la gourmandise.

Le végétalisme des sportifs de haut niveau : simple tendance ou engagement éthique profond ?

De plus en plus d’athlètes de premier plan adoptent le régime végétalien. Pour certains, c’est une réponse à l’évolution des mentalités ; pour d’autres, une quête de performance ou une conviction profonde. Le documentaire The Game Changers, produit par James Cameron avec la participation de Lewis Hamilton et Novak Djokovic, a contribué à faire bouger les lignes. Le phénomène touche la NBA, le football, l’athlétisme, et bien sûr la Formule 1.

Écarter les produits d’origine animale n’est plus une simple mode. Chez Hamilton, c’est l’intersection entre performance sportive et engagement personnel. Il évoque la santé, la récupération, la concentration, mais aussi la défense du bien-être animal et la volonté de réduire son empreinte carbone. Il n’est pas seul dans cette aventure : Serena et Venus Williams, Patrik Baboumian, Fiona Oakes ou Arnold Schwarzenegger ont aussi franchi le pas, chacun à sa manière.

Trois raisons principales expliquent ce choix chez les sportifs :

  • Recherche d’un niveau de performance supérieur (meilleure récupération, vitalité, lucidité)
  • Baisse des inflammations et blessures à répétition
  • Volonté d’agir pour la cause animale et l’environnement

Adopter une alimentation végétale exige méthode et accompagnement, mais le mouvement s’étend. Les athlètes n’hésitent plus à afficher leur choix, à l’exemple de Hamilton, qui incarne une mutation profonde, bien loin d’un phénomène éphémère. La graine est semée : la performance peut désormais rimer avec conscience.

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